Koh Tarutao

Koh Tarutao

Elle est la plus vaste du Parc marin national de Tarutao, qui possède 51 îles.

En effet, avec ses 26 kilomètres de longueur pour 18 de large,

sa taille n’a pas vraiment de comparaison possible avec les autres.

Très peu de touristes, seulement des bungalows gouvernementaux gérés par des rangers

si vous chercher le calme, pas de TV dans les chambres, pas de bars à gogos ,c'est parfait, c'est ici

Un petit coin pénard, mais que de passé !!!!!!!!

des petites plages

des p'tites plages

toujours des p'tites plages

Des p'tites plages dans le noir

Bungalows plutôt symphatiques des rangers donnant sur une p'tite plage

pleines de p'tites puces de sable cette année

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et maintenant la terrible histoire de Koh Tarutao

 Car elle passe pour une « île maudite » en Thaïlande, hantée par des fantômes de bagnards.

Totalement isolée, ce bout de terre, jadis repaire de pirates, a été, de 1930 à 1948, une sorte d’Alcatraz thaïlandais.

Ko Tarutao a en effet servi de prison pour plus de 5 000 criminels

dont beaucoup de prisonniers politiques en désaccord avec le pouvoir.

Impossible alors de s’échapper de cette île située à 20 km des côtes et dont la mangrove était infestée de crocodiles

(il n’y en a plus aujourd’hui).

les détenus étaient incarcérés à l’est de l’île, à Talo Wao Bay

la chaleur éprouvante et le paludisme firent des centaines de victimes parmi les détenus.

Les "fortes têtes" étaient traitées avec un certain "humanisme"

dans une cellule en plein soleil, ou il ne pouvaient se tenir debout

et l'air arrivait par une chicane de façon à le rendre encore plus chaud 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Peu après 1941 et l’invasion de la Thaïlande

par l’armée japonaise. Le conflit a empêché les provisions d’être acheminées jusqu’à Koh Tarutao

et a donc mis en grande difficulté non seulement les prisonniers, mais aussi les gardes, qui n’avaient plus rien à manger.

pour survivre, les deux parties se sont finalement réfugiées dans la piraterie.

 À tel point que la situation est devenue vraiment tendue aux abords de l’île.

En 1946, les militaires britanniques, avec le feu vert du gouvernement thaïlandais,

pénètrent la zone afin de "secourir les personnes encore sur place."

Aujourd'hui un musée raconte sur place les conditions  de vie du bagne

et commente la plupart des travaux de ces intellectuels opposants politiques envoyés au bagne avec leurs familles

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Tout ça peut sembler cruel, mais le bagne de Cayenne 1854- 1946  aura accueilli 52 000 « transportés » et 16 000 « relégués » 

 De 1872 à 1878, vingt-deux navires vont ainsi amener sur l'île près de 4 500 Communards, dont l'institutrice Louise Michel,

et 90 déportés kabyles coupables de s'être rebellés contre la République en 1871.

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